Bienvenue à Trespoux-Rassiels pour voir les fameux Kimmeridgiens de Cahors !
Dingue que le Malbec, cépage considéré comme rustique, puisse faire des vins si aériens, élancés, fleuris… Pourquoi ?
- La hauteur : pour accéder là-haut sur les plateaux, il faut monter quelques lacets dignes de l’Alpe d’Huez arborant une végétation bien fournie et bien verte. Il y a de l’air (l’altitude), de l’eau (végétation) et des grosses tranches de masses blanches… C’est le fameux calcaire qui apparait déjà, ici et là, comme des écorchures de la colline.
- Le calcaire : oui, il y a ici une faille de Kimmeridgien que les amateur de Chablis, de Champagne ou parfois de Sancerre connaissent bien. Elle apporte une fraîcheur incomparable, permet une belle tension… si l’interprétation du vigneron le veut bien 😉
3. … Et il le veut bien ! Il, c’est Fabien Jouves, qui cherche dans sa viticulture un raisin en pleine forme, sain, juteux. À tel point qu’il n’a pas peur de monter les rendements si la vigne est en bonne santé et en adéquation avec son sol.
Conclusion ? Des vins à découvrir de toute urgence !
Aujourd’hui je suis particulièrement touché par deux cuvées en particulier…
- « Les Escures » (Malbec 2017) : un vin souple, facile, avec à la fois un caractère jovial et… comme un petit quelque chose à dire.
- « Amphore » : aïe aïe aïe ! Comme une impression de Côte-rôtie avec en supplément bonus des notes florales au nez et, en bouche une belle allonge, un dynamisme qui n’a d’égal que le caractère du faiseur lui même. Ça goutte déjà très bien, mais je vais m’en mettre quelques unes de côté pour l’avenir!! Je me régale d’avance.
Une belle étape à Cahors.
Je reviendrais, car ma bouche garde un mémorable goût de hure de porc gascon…. que vous pourrez bientôt goûter vous aussi à la cave à vin Le Sourire au pied de l’échelle.
Yann